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Des photos de vieux murs, de graffitis et d’affiches déchirées. Pourquoi ?
La genèse
Une ou plusieurs images arrivent un jour sur un mur
Elles sont encore conformes à la volonté, aux intentions de leurs auteurs. C’est alors qu’interviennent arrachages, nouveaux collages, graffitis, intempéries...
Les images échappent désormais à leurs auteurs. Elles prennent leur indépendance. Elles vivent une vie différente.
C’est cette nouvelle vie que je m’efforce de montrer.
Le désordre
C’est d’abord l’image du désordre
Je recherche un ordre, une harmonie au sein de ce désordre.
La vérité
Il ne s’agit pas d’une construction artificielle ou du résultat d’une manipulation numérique
Les murs sont photographiés avec tous leurs détails et leurs imperfections.
L’instant
Il faut faire vite car les images que l’on peut découvrir ainsi sur les murs sont éphémères.
« Si tu regardes des murs barbouillés de taches, ou faits de pierres d’espèces différentes et qu’il te faille imaginer quelque scène, tu y verras des paysages variés, des montagnes, fleuves, rochers, arbres, plaines, grandes vallées et divers groupes de collines...Il en est, de ces murs et mélanges de pierres différentes, comme du son des cloches, dont chaque coup t’évoque le nom ou le vocable que tu imagines. »
Léonard de Vinci, Les carnets de Léonard de Vinci 2, Gallimard, Paris, 1942-1999, p. 247